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LudiK

25 mars 2014

Derniers mots

Aujourd'hui, en arpentant les rues pendant la pause repas, j'ai du être lucide. Je ne peux plus écrire. Et je ne le veux plus aussi d'ailleurs. De toute façon quel en est l'interet ? La plume ne soulage pas mes maux. Et probablement que plus personne ne passe vraiment ici.

Je me suis assis sur une marche et j'ai constaté à quel point j'étais asséché. J'écris ma douleur régulièrement. Et elle toujours la. Quoi écrire de plus sur elle ? Et sur cette solitude étourdissante ?

Que dire de plus sur ces voix, sur Ludik ? Et dans quel but ? Je ne sais plus. Je suis vraiment perdu.

Je souffre. Du manque de tout. Du manque de vie. Je me sens seul. Extrêmement seul. Le constat est amer. Je ne peux que compter sur moi et c'est bien la dernière personne sur qui il faut compter. Tu le sais plus que quiconque.

J'aimerai tellement revenir très très loin en arrière. Bien loin d'ici et de cette marche.

Mais le constat est amer. Et irrévocable. Voici mes derniers mots ici. J'ai peur. De cette brume de solitude. Dans laquelle je disparais à présent profondément.

...

 

 

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24 mars 2014

Solitude

Aujourd'hui à la pause repas au boulot, j'ai fui. Comme depuis pas mal de temps. Je ne peux pas rester et manger avec ces gens. C'est au dessus de mes forces. Alors je sors et je marche. Sans but. J'arpente ces rues devenues bien trop familières. Et je m'assois sur une marche. Depuis ce week-end, je n'arrive même plus à contrôler mes glandes lacrymales. Des larmes apparaissent par surprise à n'importe quel moment de la journée. Le masque ne tient plus. Et sur cette marche, j'ai peur. Avec les gens, je fais le minimum social. Même si je ne tiens plus aucune conversation. J'imagine que les gens l'aperçoivent, l'effroi. Le ventre est contracté non stop. J'apprivoise mes TOC. En comptant jusqu'à 10.

1..2..3..4..5..6..7..8..9..10

Pic d'angoisse

1..2..3..4..5..6..7..8..9..10

Je commence à oublier ce que signifie les mots plaisirs, bonheurs, etc. Je feins chaque jour et recommence le lendemain. Sur cette marche, je réfléchis. Comment me sortir de la. De cette spirale infernale. De ce recommencement sans fin. Je me demande comment font les gens. Comment tu fais toi. Je ressasse tous les évènements de ma vie. Du détail le plus futile, au drame le plus destructeur.  Je ne sais plus comment vivre avec tout ça. Je n'arrive ni à accepter, ni à oublier. Et je me demande comment font les gens. Comment tu fais toi. Je me lève chaque jour, je feins. Et recommence le lendemain. Je me demande si dans 10 ans, je viendrais encore m'assoir sur ces marches. Comment tenir jusque la, et surtout pourquoi pour ça. La solitude est devenu mon univers le plus absolu. Tout y est terne. Il n'y a ni sourire, ni plaisir en ces lieux.

 1..2..3..4..5..6..7..8..9..10

Et je me demande comment font les gens. Comment tu fais toi. Je me lève chaque jour, je feins. Et recommence le lendemain.

23 mars 2014

Ictus amnésiques

Ce week-end, je pense avoir plongé bien trop bas.

Je ne pourrai plus après ça, être normal.

Chaque seconde est une torture.

J'imagine ta joie la-bas, contraste de mon drame, ici.

Comment fais tu d'ailleurs pour jouir d'autres fruits ?

J'ai pensé, je me suis souvenu. Et j'ai recommencé.

Jusqu'à perdre pied et me noyer.

Je t'ai trouvé des alibis, des excuses.

Puis j'ai tout effacé, de rage, de larmes.

Pendant que tu t'offrai à lui, je m'offrai au feu.

Différentes passions, qui brûlent et marque à vie.

Tu en reviendra avec le sourire et moi avec des soupirs.

Pendant que tu étais dans ses bras, j'ai tué celui que tu aimais en moi.

Quand tu reviendra, dans la mare de sang, il gisera.

Désolé mais les secondes étaient assassines.

Leurs voix m'y ont poussé.

De ce couteau, le planter.

Autant que cet inconnu, tu as du embrasser.

 

Je rêve d'ictus amnésiques éternels et de pantin sans coeur.

 

 

23 mars 2014

Lugubre farandole

“ Le profond chagrin que l'on éprouve à la perte de tout être cher découle du sentiment qu'il y a dans chaque individu quelque chose d'inexprimable, qui n'appartient qu'à lui et qui, de ce fait, est absolument et irrémédiablement perdu. ”

Arthur Schopenhauer

 

 

Ce qui est horrible dans ma douleur, c'est sûrement les moments de répit. Ces pauses entre deux cris.

Il y a dans ceux-ci comme un vide définitif. Une solitude désertique.

Les gens s'arretent de marcher et la pluie de tomber.

Un peu comme ci chaque élément de la nature me scrutait, me jugeait.

Le silence qui règne m'étrangle et m'étouffe.

Et arrivent alors, en lugubre farandole, ces horribles pensées.

Elles me passent devant, une par une, avec leurs visages d'effroi.

Me parlant de toi, de moi.

Horribles moments, horribles secondes.

Horrible farandole qui finit par s'éloigner.

Me laissant seul dans ce vide, dans ce silence.

Jusqu'au prochain cri.

 

 

22 mars 2014

Deux pas de danse

Hier soir j'ai fait un rêve.

Où l'alcool noyait les fleurs.

Où l'hideux côtoyait la rose.

Où les aiguilles du temps reculaient.

Où la logique suspendait son vol.

 

Hier soir j'ai fait un rêve.

Deux pas de danse.

Sens en transe.

 

Puis je me suis réveillé.

Et j'ai hurlé.

 

 

 

- Ludik, que fait on ?

Mordez-le. Jusqu'à ce que la vérité brûle ses plaies.

 

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21 mars 2014

Lethal injection

Les souvenirs s'égouttent dans mon sang tel un poison.

Je ne connais pas la dose létale mais à chaque goutte c'est un combat.

Combat psychique, physique.

Je ne sais pas pourquoi il fait ça.

Il a pourtant largement gagné.

Pantin porte bien son nom.

Ludik, stp, ne joue plus avec moi...

 

Les souvenirs s'égouttent dans mon sang tel un poison.

Les souvenir s'égoutt dns mn ang el u pisn...

Ls souv s'égtt ds m ng l u psn...

Ls sv s'ég d....

L....

Combat psychique. Combat physique. Jusqu'à la dose létale.

18 mars 2014

Âme seule

La nuit s'est installée durablement dans les entrailles de mon coeur.

Là où depuis la nuit des temps des batailles font rages.

Le froid enveloppe la cage thoracique.

Tressaillements. Est-ce un retour à la vie ? Non.

Juste un TOC suivi de contractions profondes.

Si l'esprit semble fataliste et impuissant, le corps semble en fusion.

Si l'âme est seule, les muscles l'enserrent.

Triste âme dans son linceul de lierres.

 

 

Dès ma jeunesse, mon âme se tenait à l'écart des autres âmes : je ne voyais pas la terre avec les yeux des hommes ; je ne partageais pas la soif de leur ambition. Le but de leur existence n'était pas le mien ; mes joies, mes douleurs, mes passions, mes facultés avaient fait de moi un étranger. Je ressemblais aux hommes, mais je n'avais point de sympathie avec eux.

Manfred
[ Lord Byron ]

17 mars 2014

Lucidité

Dans sa prison, pantin les entends. Tic, tac. Secondes tortionnaires.

Derrière ses masques ébréchés, le timbre de voix le trahit, à qui sait entendre.

Ses jambes le portent dans nul direction. Regardez-bien, son corps tremble.

Il n'est plus dans le même monde, socialement il est absent.

Quand il dort, il cauchemarde. Quand il est éveillé, il comprends pourquoi.

Pantin avance en reculant. Il n'y a plus de logique dans ses tourments.

Regardez, le décor s'effondre. Regardez, Pantin se cache.

- Pleutre !

- Indécis !

- Fuyard !

 

Chut.

Pantin lucide sur lui-même. 

 

- Ludik, Ludik, Ludik !

 

Lucidité, lucidité, lucidité.  Comme un relent d'acidité.

14 mars 2014

Remémoration

Chaque remémoration de souvenirs est un calvaire.

Un hurlement intérieur.

Des larmes de sang.

 

Pantin agonise.

 

14 mars 2014

En perdition

J'ai perdu la vue, l'ouie, le goût, l'odorat et le toucher.

J'ai perdu l'envie et la chaleur.

J'ai mal au ventre et j'étouffe en continu.

Les gens me parlent et je réponds mécaniquement.

J'ai abandonné le sourire, il m'est bien trop dur à simuler.

Chaque seconde est un calvaire.

Cette solitude m'embaume.

Le coeur est flétri et moisi.

 

 

Mordons le, mordons le encore plus fort !

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